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Photo du rédacteurTatiana Kaltunova

"Text Neck" : les chercheurs alertent sur les douleurs liées à l'utilisation des mobiles


Le « text neck » littéralement "le cou du texto"serait il en passe de devenir le mal du siècle ?


D’après une étude publiée dans la revue PLOS One les 3,4 milliards d’utilisateurs de smartphones dans le monde prennent le risque de développer des cervicalgies et des troubles musculo-squelettiques à chaque fois qu’ils l’utilisent, notamment pour envoyer des SMS.


Cela n’est malheureusement guère étonnant quand on sait que le fait de se pencher sur son portable exerce une pression sur la colonne vertébrale et modifie la courbe naturelle du cou, en augmentant ainsi l’impact sur les tissus mous.


Une équipe de scientifiques de l’université de Khon Kaen (Thaïlande) et de l’université of South Australia (Australie) a mené une étude sur 30 utilisateurs de smartphones. Agés de 18 à 25 ans et passant en moyenne jusqu’à 8 heures par jour sur leur mobile, ils ont été filmés par les chercheurs.



« Les résultats ont montré des soucis de mauvaises postures au niveau du cou, du tronc et des jambes, ce qui entraîne des troubles musculo-squelettiques », a fait remarquer Suwalee Namwongsa de l’université de Khon Kaen et auteur principal de l’étude.


Rose Boucaut, une physiothérapeute de l’Université of South Australia et qui a également participé aux travaux de recherche ajoute que les « utilisateurs de smartphones penchent ou tordent leur cou des deux côtés et le haut de leur corps ainsi que leurs jambes se retrouvent alors dans des positions très inconfortables. Ces postures exercent une pression inégale sur les tissus mous qui entourent la colonne vertébrale et cela peut engendrer des douleurs ».

Un constat qui viennent renforcer les chiffres d’une précédente étude selon lesquels sur 779 étudiants d’universités thaïlandaises utilisateurs de smartphones: 32% avaient des douleurs au cou, 26% aux épaules, 20% au dos et 19% au niveau des mains et/ou du poignet. Ces travaux avaient également mis en évidence que les utilisatrices souffraient davantage (71%) de troubles musculo-squelettiques que les hommes (28%) utilisateurs de smartphones.




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